Elections : qu'envisagent les politiciens pour la kinésithérapie de demain?

Lorsqu’Axxon a remis son Mémorandum aux politiciens, elle en a profité pour leur poser une série de questions en rapport avec l’avenir de la kinésithérapie.

Le cdH, DéFI, Ecolo, le MR et le PS nous ont fait part de leur point de vue à ce sujet.


Dans les grandes lignes, nous pouvons noter que tous sont favorables à la création d’un organe déontologique, à la réévaluation des honoraires et à la révision de la classification des barèmes-cibles IF-IC.

En ce qui concerne l’accès direct, si tous y sont plutôt favorables (à certaines conditions !), DéFI souligne que la collaboration avec les autres prestataires de soins est quelque chose d’essentiel et le PS souhaite que le médecin généraliste soit la porte d’entrée principale du patient dans le système des soins de santé.

Si l’unanimité est à nouveau de mise concernant l’importance du rôle des kinésithérapeutes en matière de prévention, les avis divergent quelque peu au niveau de la reconnaissance des qualifications professionnelles particulières : si DéFI n’y est pas opposé, il trouve nécessaire de ne pas céder à la « spécialisation massive » et de conserver suffisamment de « kinésithérapeutes généralistes ». Ecolo n’est quant à lui pas favorable à réduire la psychomotricité à une « spécialisation de la kinésithérapie ».

Enfin, à propos des études, notons encore que si le cdH est favorable à un test d’orientation, les autres partis ne partagent pas totalement cet avis et s’accordent surtout à dire qu’il n’y a pas de raison de limiter l’accès au métier de kinésithérapeute. Le MR précise que la mise en place d’un cadastre dynamique est fondamentale.

Retrouvez les réponses complètes du cdH, de DéFI, d’Ecolo, du MR et du PS en cliquant ici.